« Les responsables de ces troubles vont répondre de leurs actes »
- Par Patrice
- 27 déc. 2023 12:37
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Midjiyawa Bakari, gouverneur de la région de l’Extrême-Nord.
Monsieur le gouverneur, il y a quelques jours la ville de Tokombéré a été le théâtre de scènes de violence. Quelle est la situation à l’heure actuelle ?
Effectivement, il y a une semaine, on a connu des événements malheureux dans la commune de Tokombéré qui s’apprêtait à examiner son projet de budget 2024 dans le cadre de la session budgétaire. Il y a eu des personnes qui ont pris d’assaut la salle des délibérations de la commune. Informées, nos forces de défense et de sécurité sont descendues sur le terrain. Elles ont usé de beaucoup de tact et de professionnalisme pour les éloigner. Il s’agissait des gens mobilisés, prenant même des produits psychotropes pour se donner du moral. Ces hors-la-loi sont repartis dans un premier temps. Par la suite, ils sont revenus plus nombreux. Si, au départ ils étaient environ au nombre de 50, ils sont revenus pratiquement au nombre de 500, certains armés de machettes, de couteaux, de flèches… Nos forces ont toujours usé du tact pour les éloigner. Partis de là, ils se sont orientés vers la brigade où ils ont pratiquement mis à sac les services de la gendarmerie, le véhicule du commandant de brigade, le véhicule du sous-préfet, etc. En termes de bilan humain, beaucoup de choses ont circulé sur les réseaux sociaux. Mais en réalité, il n’y a eu qu’un seul mort et 10 blessés du côté de la gendarmerie. Le calme est revenu et le conseil a siégé.Monsieur le gouverneur, il y a quelques jours la ville de Tokombéré a été le théâtre de scènes de violence. Quelle est la situation à l’heure actuelle ?
Effectivement, il y a une semaine, on a connu des événements malheureux dans la commune de Tokombéré qui s’apprêtait à examiner son projet de budget 2024 dans le cadre de la session budgétaire. Il y a eu des personnes qui ont pris d’assaut la salle des délibérations de la commune. Informées, nos forces de défense et de sécurité sont descendues sur le terrain. Elles ont usé de beaucoup de tact et de professionnalisme pour les éloigner. Il s’agissait des gens mobilisés, prenant même des produits psychotropes pour se donner du moral. Ces hors-la-loi sont repartis dans un premier temps. Par la suite, ils sont revenus plus nombreux. Si, au départ ils étaient environ au nombre de 50, ils sont revenus pratiquement au nombre de 500, certains armés de machettes, de couteaux, de flèches… Nos forces ont toujours usé du tact pour les éloigner. Partis de là, ils se sont orientés vers la brigade où ils ont pratiquement mis à sac les services de la gendarmerie, le véhicule du commandant de brigade, le véhicule du sous-préfet, etc. En termes de bilan humain, beaucoup de choses ont circulé sur les réseaux sociaux. Mais en réalité, il n’y a eu qu’un seul mort et 10 blessés du côté de la gendarmerie. Le calme est revenu et le conseil a siégé.
Sait-on à ce jour, quelles étaient les revendications des assaillants ?
Il faut dire que ce genre de comportement est à déplorer. Si les gens veulent exprimer leurs contestations, il y a des voies de droit. Si ce sont des électeurs, les élections auront le moment indiqué. Si des personnes ne sont pas d’accord avec les options du maire, elles pourront le démettre. Et si ce sont les conseillers municipaux, ils peuvent saisir l’autorité de tutelle pour convoquer un conseil extraordinaire et dire qu’ils ne sont pas d’accord avec le maire. Mais de là à aller de manière violente pour s’en prendre aux institutions et à ceux qui les représentent, il y a problème.
A quoi les auteurs de ces émeutes doivent-ils s’attendre ?
Force doit rester à la loi. Les enquêtes sont ainsi en cours pour que les responsabilités soient établies. Beaucoup de suspects ont été appréhendés. Ils sont orientés vers la justice pour répondre de leurs actes. Tous ceux qui sont tapis dans l’ombre pour tirer les ficelles répondront également de leurs actes. Ceci n’honore personne. La jeunesse doit se ressaisir pour se lancer sur le chemin du développement. Nous sommes en plein dans le plan de reconstruction, après les affres de Boko Haram. Chacun devrait a...
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