Patrimoine culinaire : le koki de la division

Le plat traditionnel a fait l’objet de revendication de paternité entre les communautés Ngoh ni Songo et Bazou en février 2023.

#KokiGate. En cette fin d’année 2023, l’hashtag est toujours d’actualité sur Twitter des mois après le début de la polémique sur la paternité du koki, un mets du terroir camerounais encore appelé gâteau de Cornille en français. L’affaire avait été déclenchée en février par un communiqué signé du président de l'Association des rois et chefs traditionnels du Moungo (Kupe-Moungo), Sa Majesté Eboa Etoukè. Le souverain du canton Manehas dans le Littoral, à travers cette sortie musclée, dénonçait ce qu’il considérait comme une manœuvre d’appropriation du koki par la communauté Bazou (département du Ndé, région de l’Ouest) avec son festival Kekua destiné à célébrer l’héritage de ce plat traditionnel. « Ce mets est et demeure la propriété exclusive des Ngoh Ni Songo, déjà soigneusement protégé à l’Oapi et à l’Ompi. En conséquence, toute manœuvre par quelque peuple que ce soit dans cette tentative de réappropriation de notre ekoki ne serait que purement et simplement superfétatoire », énonçait le communiqué.  
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