Gestion des ordures à Kribi : la communauté urbaine en renfort

Des tas d’ordures à n’en plus finir. Des odeurs nauséabondes un peu de partout. Au moindre coup de vent, on se bouche le nez. A Dombè, zone appelée « derrière le marché », certains habitants ont renoué avec les cache-nez. A New-Town, les mauvaises odeurs provenant de la poubelle située à une quinzaine de mètres des écoles primaires d’applications de Kribi-centre indisposent élèves et enseignants. « Quand le vent marin est fort, il nous est impossible de rester dans les salles de classe », témoigne une enseignante. Au Carrefour Lion, les ordures qui ont formé une chaîne de montagnes menacent de barrer la route. Kribi la belle devient la poubelle. Une situation qui donne des insomnies au maire de la ville. « Notre ville est sale. Nous devons tout faire pour lui redonner sa beauté d’antan », déclare Guy Emmanuel Sabikanda.
La Communauté urbaine de Kribi (CUK) s’est donc dotée d’engins lourds pour résoudre ce problème d’insalubrité dans la cité balnéaire. Une pelle chargeuse et des camions sillonnent depuis quelques jours les quartiers pour ramasser les ordures. Un ouf de soulagement pour les populations qui saluent l’action du maire de la ville. « Mon fils est tombé malade à cause des odeurs que dégage la poubelle située en face de notre maison », fait savoir Damien Tonyè, habitant de Dombè. « C’est n’est pas un « coup d’Etat » que nous faisons à la société Hysacam. Le chef de l’Etat, en s’adressant à la nation le 31 décembre dernier, a révélé qu’il a prescrit au gouvernement de trouver en urgence une solution pérenne au problème du ramassage des ordures ménagères dans nos villes. Ceci en collaboration avec les communes et les Communautés urbaines », laisse entendre un cadre du service d’hygiène de la communauté urbaine de Kribi. 
Le calendrier de ramassage des ordures par la CUK reste enco...