Fonds de solidarité nationale : le dossier rouvert

Personnes handicapées, personnes âgées, réfugiés, peuples autochtones, indigents et nécessiteux, populations impactées par la réalisation des grands projets, etc.  C’est pour ces groupes que le ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguéné a remis sur la table des discussions la question du Fonds de solidarité nationale (FSN). Selon elle, l’urgence de la mise en place d’un mécanisme de financement de la solidarité nationale se pose au regard des indications sur l’ampleur de la demande sociale. Pour le ministre, il est question à travers le fonds d’accorder à chaque catégorie sociale, une attention particulière, de parvenir à une connaissance précise de ses besoins multiformes et de proposer des réponses adaptées afin de faciliter son inclusion sociale. La concertation qui s’inscrit dans le cadre de la 7e édition de la Semaine de la solidarité nationale et de l’entrepreneuriat social commémorée sous thème : « Handicap et inclusion » a donné le la des échanges. 
Introduit dans les services du Premier ministre en 2005, le dossier du FSN rouvert hier lors de la réunion de lancement des travaux intersectoriels visait sa mise en place à travers une réflexion sur l’enrichissement du document. Au cours des travaux dirigés par Pauline Irène Nguéné, toutes les parties prenantes (partenaires au développement, Système des Nations unies, ONG et société civile) ont dit être prêtes à apporter leur contribution à la l’élaboration de cet outil.  Au terme de la réunion de deux heures, plusieurs recommandations sur les plans technique, matériel, financier et institutionnel en sont sorties. Entre autres, il faudra considérer le Fonds de solidarité nationale comme un outil d’opérationnalisation du registre social unifié au Cameroun ; définir la nature et les missions dévolues au FSN de manière cohérente et pertinente en les alignant sur les principales priorités stratégiques du gouvernement ; identifier et déf...