Procédure d’intégration des enseignants : vers l’extension à d’autres corps de métiers

Désireux d’être toujours plus proche de ses usagers, le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) compte passer à l’étape supérieure : Etendre la nouvelle procédure d’intégration rapide des enseignants aux autres agents publics. Celle-ci se fait désormais en 90 jours, voire 47 jours. C’est dans cette perspective que se sont déroulés hier à Yaoundé, les travaux de la conférence annuelle des responsables des services centraux, déconcentrés et des organismes placés sous tutelle du Minfopra. Evènement présidé par le chef de ce département ministériel, le ministre Joseph LE. Le thème : « Extension de la nouvelle procédure de traitement des dossiers des enseignants aux autres corps de métiers », servait de fil conducteur à la rencontre. « Il s’agit de la suite logique des directives que nous avons reçues du président de la République suite aux revendications des enseignants. Etant donné que l’implémentation desdites directives porte des fruits, il est de bon ton que nous l’étendions à d’autres corps de métiers. Il y a peu, les lauréats de l’ENS attendaient 18 à 35 mois pour être intégrés. Grâce à la mise en œuvre de l’instruction présidentielle, nous avons pu intégrer des jeunes en 47 jours », a indiqué le ministre Joseph LE. 
En dehors de quelques cas résiduels, comme l’a confié le Minfopra, sur les plus de 1000 dossiers reçus, tous les lauréats ou presque ont déjà eu leurs matricules et ils sont intégrés. « En réglant le problème des enseignants, on ne doit pas oublier les autres. Nous avons donc trouvé nécessaire de réunir l’ensemble des collaborateurs des services centraux et des délégations régionales et des organismes sous-tutelles pour voir dans quelle mesure aller plus loin en faisant vite et mieux », a précisé le membre du gouvernement. Pour mener à bien cette nouvelle procédure, les délégations régionales du Minfopra se sont vues doter du ...