Fait divers : pratiques mystiques après l’annonce d’un audit

Mercredi dernier, la brigade de gendarmerie territoriale de Bassa (arrondissement de Douala III) a été saisie d’une affaire plutôt insolite, par le conseil d’une entreprise installée dans la zone industrielle du même nom. Il s’agissait de faits étranges survenus au sein de cette société spécialisée dans la transformation du bois. Descendus sur les lieux, les pandores vont en apprendre davantage.
Tout aurait commencé il y a environ deux semaines. Le patron de la boîte, un expatrié de 47 ans, de retour de congés, a constaté des pertes financières, imputables selon lui à des vols perpétrés en son absence. Montant estimé du préjudice, 161 millions de F. Pour y voir plus clair, le patron a décidé de diligenter une enquête interne. Une sorte d’audit dont les résultats, a-t-il annoncé en réunion, lui permettraient de prendre des mesures. En l’occurrence, licencier les personnes épinglées par l’enquête.
Peu après cet avertissement, des changements d’horaires étranges ont été enregistrés : des employés restant au bureau jusqu’à plus de 23h, par exemple. Puis, mercredi dernier, un cap a été franchi : sur les escaliers menant au premier niveau du bâtiment abritant les bureaux de l’entreprise, un chat mort a été découvert par les premiers venus. D’après leurs déclarations, plusieurs marches étaient tachées de sang. Autre fait peu banal : des écorces déposées à l’entrée des bureaux de trois hauts cadres, ainsi que des nœuds de fil rouge. Enfin, devant la porte du bureau de la ...