« Un nouveau parasite a commencé à circuler en Afrique »
- Par Marie Christine
- 09 févr. 2024 11:49
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Dr Antonio Nkondjio, entomologiste à l’Organisation de coordination de lutte contre les endémies en Afrique centrale (Oceac).
Sur quoi travaille spécifiquement l’Oceac dans la lutte contre le paludisme ?
L’Oceac est un organisme des Etats de la sous-région de la Cemac qui est spécialisé en matière de santé. Différentes maladies sont les cibles de l’Oceac. Il y a le Sida, les maladies négligées, les maladies non transmissible, etc et plus particulièrement le paludisme, notre principale cible. Donc, ici, nous menons des activités dans le sens de la recherche, pour pouvoir apporter des informations qui peuvent aider dans la lutte contre les vecteurs, le parasite, et même des recherches dans le cadre de la compréhension de la bioécologie. Entre le gouvernement et l’Oceac, c’est déjà une meilleure collaboration, une meilleure implication dans l’action. Il y a également l’accès à différents milieux. Mais nous pensons que le gouvernement peut nous mettre toujours en collaboration avec tout ce qui se passe de manière à ce que nous puissions apporter notre soutien dans le cadre de la lutte contre le paludisme et même d’autre maladies qui affectent le Cameroun.
Au cours de votre présentation, vous avez parlé d’autres parasites qui pourraient être une menace pour le Cameroun. De quoi s’agit-il ?
Le principal parasite qui donne le paludisme au Cameroun, c’est plasmodium falciparum. Mais on a d’autres espèces telles que le plasmodium vivax et plasmodium ovalae qui sont présents au Cameroun. Le plasmodium falciparum cause environ 95% des cas de paludisme au Cameroun. Le reste des 5%, c’est le plasmodium ovalae et le plasmodium Malarae. Mais on a une espèce, le plasmodium vivax qui est beaucoup plus distribué en Asie par exemple qui n’était pas présent ici en Afrique et qui commence à être retrouvé un peu partout, au Nigéria, et même en Guinée avec l’exploitation du pétrole par des ressortissants d’Asie de l’Est. Ce qui veut dire qu’on pourrait être un jour sous la menace de ce nouveau parasite-là. D’autant plus qu’il a été retrouvé à Dschang chez certains patients...
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