58e Fête de la jeunesse : sans fausse note

Chacun y est allé de sa touche personnelle. Chaque école, chaque établissement d’enseignement secondaire, chaque université d’Etat, chaque institut privé d’enseignement supérieur a mis de son énergie pour offrir une belle parade dimanche dernier au Boulevard du 20 mai. Le traditionnel défilé du 11 février a comme à son habitude drainé un parterre important de personnalités autour du ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, Mounouna Foutsou. Des membres du gouvernement, du corps diplomatique accrédité à Yaoundé mais également des députés et des sénateurs jeunes. Des regards émerveillés par le rendu final de plusieurs semaines de préparation pour ce grand moment. Un grand ballet qui a pris corps avec la diffusion dans les deux langues officielles du Cameroun, de l’adresse du chef de l’Etat du 10 février dernier à ses chers jeunes compatriotes.
Le ton donné, le bouquet d’ouverture peut aisément se déployer. Devant la tribune d’honneur, le carrousel symbolisant l’Unité nationale a refait l’odyssée rythmique des aires culturelles Soudano-sahélienne, Fang-Beti, Sawa et Grassfields. Une mise en bouche suivi des premiers pas alertes des jeunes de l’éducation de base. Des écoliers et écolières se distinguant par leur harmonie d’ensemble et leurs accessoires colorés. Des cerceaux, des messages, des colombes en papiers et même des arbres de paix. Des artisans de la paix chantant à voix haute « Jeunesse lève ton regard sur ton beau pays ». L’assistance a surtout apprécié cette jeunesse qui ose et qui se projette à l’image du carré constitué de bambins déguisés en magistrat, en ingénieur et même en gouverneur de région. De jeunes qui ont récolté des applaudissements nourris tout comme ceux à mobilité réduite. 
« We have one Cameroon ! We have the same fatherland » ont laissé entendre lycéens et collégiens des sept arrondissements de la capitale. Des chants patr...