Carême 2024 : on y est

Le carême a démarré hier. C’est par des célébrations eucharistiques que plusieurs chrétiens catholiques sont entrés dans cette période. À Yaoundé, dès 6h30, la plupart des églises ont connu une affluence particulière. Des chrétiens y ont convergé en masse pour se faire imposer les cendres. À la paroisse Sainte-famille de Nkoayos, des messes étaient programmées à toutes les heures. Question de donner la chance à tous les fidèles de suivre la parole de Dieu et de se faire imposer la cendre en forme de croix sur le front. Au cours de la célébration de 11h, l’abbé Alain Mani, vicaire de ladite paroisse, s’est inspiré des textes tirés du livre de Joël pour inviter les chrétiens à déchirer leurs cœurs et non leurs vêtements pendant cette période de carême. Selon lui, le chrétien qui est marqué par la cendre accepte qu’il est pécheur et décide ainsi à travers ce signe de prendre le chemin de la reconversion et de la purification pour revenir vers Dieu. « La cendre n’est pas un gris-gris comme certains pensent. La cendre n’est non plus un instrument de protection. C’est un signe d’engagement à suivre la voie de Dieu. Alors, les yeux fixés vers Jésus-Christ, entrons dans le désert pour le combat de Dieu », a recommandé le prêtre. 
Pendant le temps du carême, prières, partage et pénitence : c’est le triptyque qui soutient l’engagement de nombreux chrétiens au cours de cette période. Pour le respecter, le prélat a de...