Radio : on reste connecté

Radio allumée et volume à fond, tous les passagers à bord sont concentrés à suivre le programme « embouteillages » sur les ondes d’Amplitude Fm à Yaoundé. Dans les taxis de la cité capitale, la radio est en tête de l’audience chez les médias de masse Talk-show, hits parades, musique ou encore les journaux d’informations, chacun garde l’écoute en fonction de ses sensibilités. 
L’attrait et l’intérêt se font ressentir du fait que ces radios locales ou communautaires offrent aux auditeurs des contenus sociaux. Et chacun y trouve son compte. Un autre atout, c’est l’accès facile et gratuit. Contrairement à la presse écrite qui exige l’achat du journal ou encore aux médias en ligne qui nécessitent une connexion Internet, les signaux radios se captent aussi bien avec un téléphone portable qu’avec des récepteurs radios (dans les véhicules et d’autres appareils électroniques). « J’ai mes écouteurs aux oreilles et j’écoute la radio sur mon téléphone. Souvent, je capte Rfi, mais d’habitude je passe d’une station à l’autre. Je marque un arrêt si une émission ou une musique qui me plat », indique Gaston Baidje, étudiant. « Il m’arrive souvent d’allumer la radio tout au long de la journée. Je ne rate surtout pas les journaux de 13h et 17h au poste national de la Crtv », témoigne un autre fidèle de la radio, Roland Zanga, conducteur de taxi. 
La Journée mondiale de la radio...