Formation professionnelle : les bons points du Cameroun
- Par Jean Francis
- 16 févr. 2024 11:34
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Pour permettre aux jeunes d’être opérationnels sur le marché de l’emploi ou alors faciliter une installation à leur propre compte, de nombreuses structures ont été mises sur pied dans ce sens, en même temps que d’autres facilités ont été aménagées.
Elle est bien loin l’époque où l’enseignement général avait le vent en poupe au niveau des familles. Le volet technique était dès lors réservé aux enfants dits « difficiles ». Ça c’était il y a bien longtemps. Les différentes crises économiques et les autres effets négatifs sur les économies ont fini par convaincre les pays que ce mode de formation n’était pas le plus adapté. Le Cameroun, comme la plupart des pays, a donc dû se résoudre à revoir les différents cycles de formation des jeunes pour rendre ceux-ci opérationnels dès la fin de leurs classes. Les lycées techniques ont été mieux structurés. Les universités d’Etat se sont engagées sur la voie de la professionnalisation. L’exemple le plus illustratif étant certainement celui des trois plus récentes : Bertoua, Ebolowa et Garoua. Celles-ci ont en leur sein, soit des grandes écoles ou alors des facultés spécialisées dans des domaines précis qui permettent aux jeunes de bénéficier de formations pointues dans divers domaines.
À côté de cela, le gouvernement a choisi la mise sur pied des Centres de formation professionnelle d’excellence (Cfpe). Dotés d’équipements ultramodernes, ils permettent à des centaines de jeunes Camerounais d’être formés sur des cycles courts dans 14 métiers. Au rang de ceux-ci, il y a la transformation du bois, la mécanique, l’industrie de l’habillement, l’électricité et l’électronique, l’informatique, et le multimédia, l’hôtellerie… Fruit de la coopération avec la République de Corée, ces structures ont été implantées dans les villes de Douala, Limbe et Sangmélima. Mais comme on a pu le constater, l’accès à ces structures de formation n’était pas évidente pour tout le monde, parce qu’il fallait débourser 500 000 F uniquement pour les frais de scolarité. Réduisant ainsi les chances d’accès à la formation pour tous. Ce qui expliquait du reste le fait que ces structures ne fonctionnaient pas avec le plein d’apprenants attendus. Pour faire face à cette situation et permettre un égal accès de la formation pour tous, le président de la République a dû intervenir. « J’ai également prescrit la réduction des frais de scolarité dans les Centres de formation professionnelle d’excellence. Ces frais sont passés de 500.000 FCFA à 50.000 FCFA, dans l’optique de per...
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