Sécurité alimentaire : priorité aux enfants des zones en crise

Ne dit-on pas que ventre affamé n’a point d’oreille ? Cet adage populaire est bien valable en milieu scolaire. Et la réalité se confirme dans les établissements scolaires de certaines zones du pays où la pauvreté et la famine menacent jeunes et moins jeunes, mettant en péril la scolarisation et l’éducation de ceux-ci. La 9e édition de la Journée africaine de l’alimentation scolaire commémorée vendredi dernier à Yaoundé par le ministère de l’Education de base (Minedub) et le Programme alimentaire mondial (Pam) a été l’occasion de braquer les projecteurs sur cette problématique et présenter les pistes de solutions pour y remédier. Cette commémoration est aussi un point de ralliement, rassemblant les acteurs des secteurs public, privé et de la société civile, pour galvaniser le soutien politique à l’adoption et à la conduite des programmes d’alimentation scolaire. L’événement a eu lieu à l’esplanade de l’Hôtel de ville de Yaoundé et était présidé par le ministre Laurent Serge Etoundi Ngoa, en présence de Wanja Kaaria, représentante du Pam pour le Cameroun. L’on a noté aussi une forte mobilisation des responsables des autres agences onusiennes et du corps diplomatique au rang desquels l’ambassadeur de France au Cameroun. Cette 9e édition de la Journée africaine de l’alimentation scolaire est placée sous le thème : « Investir dans l’alimentation scolaire à la maison pour transformer les systèmes éducatifs pour un avenir inclusif et prospère du continent africain ». Pour le Minedub, l’alimentation scolaire doit être mise au centre des solutions pouvant aider les enfants des ménages les plus pauvres et vivant dans des zones difficiles, d’avoir accès à une éducation de qualité dans un environnement favorable. 
Le Programme alimentaire mondial, qui est la plus grande agence humanitaire luttant contre la faim dans le monde, et des Ong qui œuvre...