Inclusion financière : les pistes de renforcement

Quels obstacles entravent l’accès des femmes à l’écosystème financier ? Quelles sont les bonnes stratégies pour promouvoir l’inclusion financière ? Voilà les principales préoccupations au centre de la table-ronde organisée à Douala le 8 mars dernier, à l’occasion de la 10e édition de l’initiative mondiale « Ring The Bell for Gender Equality » (Rtb). Une session organisée conjointement par la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) et la Société financière internationale (Sfi, en anglais Ifc). Le thème au cœur du panel de discussion était « Investir dans les femmes : accélérer le progrès ». L’objectif des échanges portait sur le rôle central que le secteur privé peut jouer dans la promotion de l’égalité des sexes afin d’atteindre les objectifs de développement durable.
La cérémonie a été lancée par Louis Banga Ntolo, le directeur général de la Bvmac. Il est revenu tout d’abord sur la genèse de l’initiative lancée en 2015 et a rappelé le but de la célébration dans la sous-région : « Sonner la cloche pour l’égalité des sexes dans le but de rallier les populations à la cause des femmes Cemaciennes ». A sa suite, le panel est revenu plus en détail sur le thème. Un panel composé de : Gwendoline Abunaw, Administrateur directeur général d’Ecobank Cameroun ; Pascaline Batoum, chef service promotion de marché à la Bvmac ; Me Charline Ngatcha, avocate spécialisée en droit des affaires et Co-Managing Partner de Kgo Lawfirm ; Freddy Tchala, Country manager d’Activa Cameroun. Les échanges étaient modérés par Matina Deen, spécialiste du secteur privé pour l’Ifc. 
En termes d’obstacles, les intervenants sont revenus entre autres sur les stéréotypes sociaux, les barrières culturelles, la méconnaissance par les femmes elles-mêmes des services financiers, les taux élevés de crédit les lois et règleme...