Connexion Internet : une solution provisoire trouvée

Depuis le week-end, le Cameroun a pu se raccorder au seul câble sous-marin épargné par l’incident en haute mer pour rétablir partiellement le trafic national.

Jusqu’à ce dimanche 17 mars 2024, la connexion Internet jouait encore au yoyo au Cameroun, du fait d’un débit approximatif. Si les internautes privés ont pu à nouveau se balader sur divers réseaux sociaux avec plus ou moins de succès, les autres abonnés, notamment les opérateurs économiques, grincent encore des dents. Dans le secteur bancaire par exemple, de nombreux services sont pratiquement à l’arrêt, quand ils ne tournent pas au ralenti. « C’est vraiment difficile de travailler depuis jeudi. Les ordres passés ne circulent pas entre la banque et les clients ou partenaires, parce que la plateforme dédiée fonctionne grâce à Internet », déplorait encore samedi un haut responsable d’un établissement de crédit de la place.
Mais déjà, vu l’ampleur des dégâts annoncés jeudi en fin de journée par l’association des opérateurs de téléphonie mobile, il faut déjà saluer ce retour « partiel » de la connexion. « Les câbles sous-marins à fibre optique WACS, SAT3 et MainOne assurant l’accès des pays de la côte ouest-africaine à l’Internet, font l’objet d’incidents majeurs dont les causes n’ont pas encore été déterminées » indiquait une note d’information de l’association. Information également communiquée plus tard par l’Agence de régulation des télécommunications dans un communiqué, puis par la Cameroon Telecommunications, opérateur de la fibre optique au Cameroun. En termes de dégâts, des sources proches du dossier parlent de « 70% des capacités à fournir aux clients pe...

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