Traite des êtres humains : un numéro vert disponible

« Et si vous étiez victimes de traite des personnes et de trafic d’êtres humains ? Vous pouvez être la prochaine victime de traite. Dénoncez pour trouver l’aide au 1503/1523. » Ces termes sont parfaitement lisibles sur une affiche plaquée à l’entrée de la salle d’embarquement de l’Aéroport international de Yaoundé-Nsimalen. Pour Pauline Irène Nguene, ministre des Affaires sociales (Minas), il est plus que jamais temps de briser les tabous et la loi du silence afin de tordre définitivement le cou à ces pratiques avilissantes qui réduisent l’être humain en esclave. « C’est un vieux phénomène et nous pensons qu’avec les actions fortes qui sont en train d’être prises avec l’appui de nos partenaires, le phénomène va s’amenuiser », a souligné le Minas. C’était au cours d’une cérémonie de dévoilement de cet affichage à laquelle prenaient part lundi dernier, le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe et Abdel Rahmane Diop, chef de mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), partenaire technique. L’objectif étant de contribuer aux efforts du gouvernement en matière de lutte contre la traite des êtres humains et le trafic des migrants, à travers l’information et la sensibilisation dans toutes les plateformes aéroportées du pays. Dans la zone Cemac, le Cameroun étant un pays de départ, de transit, mais aussi de destination pour des situations liées à la traite et au trafic des personnes. 
Dans la même lancée, un numéro vert (1503) vient d’être mis à la disposition du public par le Minas avec le soutien de l’OIM. Celui-ci vise à intensifier ces dénonciations pour enrayer le fléau. Le centre d’appel t...