Trisomie 21 : la thérapie par la scolarisation

L’éducation est le moyen le plus recommandé pour soigner les personnes atteintes de cette pathologie, en ce jour de commémoration de la Journée mondiale.

La trisomie 21 n’est pas une fatalité. Et ce n’est pas Abbie et Destinée qui diront le contraire. Inséparables, les deux camarades assis côte à côte poursuivent leur bonhomme de chemin depuis l’année dernière à l’Ecole inclusive Eseda à Yaoundé. Hier, dans la salle dédiée à la petite et à la grande section maternelle, les deux compères assistent au cours d’orthographe. Leurs ardoises sur la table, ils réécrivent le mot « Mangue », précédemment marqué par leur enseignante. Ils ne sont pas seuls. Une dizaine d’élèves à besoins éducatifs particuliers s’adonnent au même exercice sous le regard attentif et empreint de patience de Célestine Nkete Fatoumo, l’éducatrice spécialisée. En dehors d’Abbie et Destinée, porteurs de trisomie 21, la maîtresse compte parmi ses apprenants des autistes, sourds-muets et des enfants atteints de microcéphalie et d’infirmité motrice et cérébrale. 
La tâche semble fastidieuse, mais pas pour Madame Nkete Fatoumo. En fait, le suivi d’un trisomique se veut intensif. Pas toujours évident de capter leur attention. Une bonne dose de patience s’avère nécessaire pour leur apprendre à écrire, à maîtriser le langage et la compréhension. « L’éducation de ces enfants porteurs de trisomie 21 n’est certes pas facile. Parce que les élèves assimilent leurs leçons à l’instant, mais le lendemain si le suivi n’est pas continuel à la maison comme à l’école, ils oublient. Pour qu’ils retiennent les cours, on applique plus les jeux ludiques. On adapte aussi le matériel à leur éducation à l’instar des puzzles et des perles pour l’enfilage et le triage des couleurs. Ils peuvent aller loin dans les études si leur assiduité n’est pas relâchée », fait-elle savoir. 
Si la Trisomie 21 demeure la cause principale du retard ...

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