Parlement : élection des bureaux attendue
- Par Lucien BODO
- 22 mars 2024 11:49
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Une séance plénière se tient à l’Assemblée nationale ce vendredi. Celle-ci sera précédée de séances de travail des groupes parlementaires RDPC, parti majoritaire dans les deux chambres
La première session ordinaire de l’année législative 2024 a été ouverte le mardi 5 mars dernier au Sénat et à l’Assemblée nationale. Depuis ces séances plénières d’ouverture présidées par les bureaux d’âge, plus rien ne s’est passé dans l’une et l’autre chambre. Les affaires reprennent finalement ce vendredi, d’après le programme de travail rendu public hier après-midi par le secrétaire général de l’Assemblée nationale, André Noël Essian. Ces travaux devraient être consacrés à l’élection des membres du bureau. Traditionnellement, la séance plénière est consacrée à la désignation du président, du premier vice-président, des présidents, des questeurs et des secrétaires. Le programme du jour prévoit également la tenue ce matin, au Palais des Congrès de Yaoundé, des séances de travail des groupes parlementaires RDPC au Sénat et à l’Assemblée nationale. Formation politique majoritaire dans chacune de ces institutions, elle profite généralement de ce cadre de concertation pour donner des orientations aux sénateurs et députés et préparer ses candidats aux postes au sein des bureaux.
Comme le prévoit le règlement intérieur de l’une et l’autre chambre, la séance plénière consacrée à l’élection des membres du bureau est ouverte par le bureau d’âge. Ainsi, le président est élu au scrutin uninominal, à la majorité absolue des suffrages valablement exprimés. Dans le cas où aucun candidat n’obtient une majorité absolue au premier tour, il est procédé à un second tour pour lequel la majorité relative suffit. Et juste après l’élection du président de la Chambre, le doyen d’âge invite ce dernier à prendre place au perchoir pour conduire la suite des travaux. C’est sous sa présidence de séance que les autres membres du bureau définitif sont élus. Si, depuis les plénières d’ouverture, un temps mort s’est instauré au Parlement, c’est tout simplement parce que d’après la loi, aucun débat ni vote, hormis des débats sur la vérification des cas d’incompatibilité, en début ou en cours de législature et de l’élection du président ne peut avoir lieu sous la présidence d’un doyen d’âge.
Pour meubler leur attente, chaque parlementaire s&...
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