Bois en grumes : 77 essences interdites d’exportation

Le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo a signé jeudi dernier un arrêté portant modification de la classification des essences forestières. Ce sont désormais 76 essences qui sont interdites d’exportation. Il s’agit entre autres du Bubinga rose, du Bubinga rouge, de l’Abale/Abong/Esia, l’Abam à poils rouge, l’Abura/Bahia, l’Acajou à grandes folioles, l’Acajou blanc, l’Acajou de Bassam/Ngollon, l’Agba/tola, l’Alep, l’Alumni; l’Angueuk, entre autres. 33 essences ont encore la possibilité d’être exportées. Elles sont dans ce cas divisées en deux catégories.  Cette décision s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du Premier ministre prescrivant une mise en œuvre progressive de la décision des pays de la Cemac d’interdire l’exportation du bois sous forme de grumes et promouvoir la transformation plus poussée du bois pour accroître les performances de ce sous-secteur. « Conformément aux décisions issues des récents travaux du Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale tenus à Bangui le 23 février 2024, l’entrée en vigueur de la décision sous-régionale est fixée au 1er janvier 2028. Dans l’intervalle, le ministre poursuivra la réduction du nombre des essences de promotion et l’élargissement concomitant de la liste des essences interdites de sortie. L’objectif étant de minimiser les impacts négatifs de la baisse ponctuelle des recettes consécutive à l’implémentation de ladite décision et de tabler résolument sur les avantages économiques et financiers qu’induit la transformation », peut-on lire dans le communiqué. 
En effet, l’Ueac avait indiqué qu’« à compter du 1er janvier 2025, les États membres de la Cemac et la République démocratique du Congo prennent, chacun en ce qui le concerne, les dispositions utiles pour l’interdiction, de manière progressive, des exportations de bois tropicaux sous forme de grumes. L’interdiction mentionnée à l’alinéa précédent s’étend intégralement et de façon ...