Afrique centrale : de nouveaux patrons à la Commission bancaire
- Par Jean Francis
- 11 avril 2024 11:04
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Ils ont été nommés avant-hier à l’issue du Sommet extraordinaire des chefs d’Etat qui se tenait en visioconférence. Le président de la République était représenté aux travaux par le ministre d’Etat, SGPR, Ferdinand Ngoh Ngoh.
Marcel Ondele et Patricia Danielle Manon. Ils sont respectivement congolais et gabonaise. Le premier, ancien secrétaire général adjoint de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) a été porté à la tête du secrétariat général de cet organe chargé de réglementer et organiser l’activité bancaire dans la sous-région. Alors que l’ancienne administrateur directeur général de la Caisse des dépôts et consignation du Gabon est appelée à en être le secrétaire général adjoint. C’est l’une des principales résolutions du Sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) qui s’est tenu en visiocon- férence mardi dernier sous la prési- dence de Faustin-Archange Touadera, président de la République centrafricaine et président en exercice de l’organisation sous-régionale. Le président de la République, Paul Biya, était représenté par le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh. Des nominations qui se veulent le résultat d’un consensus, à l’issue d’échanges particulièrement soute- nus entre les chefs d’Etat et de délégations. Le principe de la rotation sur la base de la désignation alphabétique des pays ayant prévalu au détriment des prétentions, parfois compréhensibles, de certains Etats qui ont fait prévaloir la nécessité de retrouver certains de leurs nationaux à la tête des institutions de la sous- région. Il aura pour cela fallu l’expérience des doyens de la sous-région, notamment les présidents Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de la Guinée équatoriale et Paul Biya du Cameroun, par le canal de son représentant personnel, pour faire prévaloir l’intérêt communautaire. Mais il faut également noter que les représentants des différents Etats membres avaient à l’esprit d’éviter toute action qui aurait pu être préjudiciable au bon fonctionnement des institutions. Ces nominations venaient ainsi clôturer la désignation des responsables à la tête des institutions communautaires. Cette question de la répartition des postes entre les Etats de l’Afrique centrale aura du reste constitué l’au- tre point des travaux. Celui-ci a porté sur l’&e...
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