Meurtre des parents : Alerte rouge

Un enchaînement de crimes inédits qui dépasse l’entendement. Des enfants qui commettent l’irréparable contre leurs parents. En l’espace de quelques semaines, le pays a connu pas moins de trois cas de parricides. Le 7 avril dernier, les Yaoundéens étaient confrontés avec effroi à une histoire qui fait froid dans le dos. Celle d’un fils de 23 ans, ayant ôté la vie à sa mère d’une horrible manière. Plus triste encore, le coupable aurait tué sa grand-mère six mois auparavant. Landry B., secrétaire d’administration récemment sorti de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), est passé aux aveux après son interpellation par les éléments du Groupement de la gendarmerie territoriale de Yaoundé. Lors de la reconstitution des faits le 15 avril dernier, le suspect a fait savoir que tout serait parti d’une dispute entre sa génitrice et lui dans son domicile au quartier Damase. À cause de cette mésentente avec sa mère, il l’a étouffée et découpée dans les toilettes à l’aide d’une scie à métaux, puis a rangé les morceaux du corps dans deux valises qu’il jettera par la suite dans un cours d’eau à Etoa-Meki, non loin du domicile familial de la défunte. 
Un autre cas de parricide a été signalé en début de ce mois d’avril à Garoua. Un adolescent de 17 ans, nommé Anima Iliassou, repris de justice, a mis fin à la vie de sa mère à l’aide d’un parpaing qu’il aurait projeté violemment sur le crâne de celle-ci. Cette dernière est morte sur le coup suite à un traumatisme crânien. Tout serait parti également d’une brouille entre la mère et le fils. Le jeune homme commissionné quelques heures plus tôt par celle qui lui a donné la vie rentre bredouille après avoir dépensé une partie de l’argent de la commission dans l’achat des stupéfiants qu’il aurait consommés avant de s’attaquer ...