Grande muraille de Chine : l’épreuve de l'ascension

Arriver jusqu’à l’un des sommets de cette merveille construite il y a des milliers d’années par des soldats et paysans chinois est un vrai parcours du combattant. Le reporter s’y est essayé.

Au départ, l’enthousiasme et la volonté y sont. Arriver au sommet de la Grande muraille de Chine est le challenge que beaucoup se fixent. Plus 6000 kilomètres, six à sept mètres de hauteur. A première vue, cette distance n’a l’air de rien. On se dit, qu’on peut le faire, on y croit. Ce lundi 22 avril, à 10h le groupe de journalistes du programme CIPCC s’apprête à gravir les marches d’un des sommets de cette muraille par la pénétrante Ouest de Pékin. Il faut donc partir de la première station et espérer atteindre la douzième. Ce qui vaut en moyenne deux heures et demi de marche pour les plus lents. Sans attendre, le départ est lancé. Les premières marches sont assez minces et le sol encore plat. Pour le moment, tout va bien. Tout le monde a avec lui une bouteille d’eau. Il fait 23 degrés et la montée jusqu’au sommet semble essoufflante, si l’on en croit la mine des touristes rencontrés en chemin. La respiration est forte, on transpire, on s’arrête pour reprendre son souffle, on s’assoit. A peine la première station franchie, le souffle est déjà presque coupé. Difficile de continuer sans se déshydrater un peu. L’écart entre les marches est à présent si élevé qu’elles fatiguent vite les jambes. Heureusement, il y a des rambardes pour s’appuyer pour gravir les marches.
Parmi les touristes qui viennent de tous les continents, il y a également des Chinois qui n’ont jamais été sur ce site touristique. Occasion pour eux de découvrir, de faire des photos du paysage qui se dévoile au fur et à mesure que l’on va en altitude. Des enfants, des jeunes, des personnes âgées, en groupe, en famille, etc. Chacun va à son rythme. Certains, voulant abandonner sont encouragés. D’autres n’en peuvent plus et se désistent carrément. Dans la file, les commentaires vont bon train. Ils marquent tantôt l’émerveillement, tantôt le découragement. « On se croirait à Golgotha » ; « les Chinois ne cesseront jamais de m’étonner. Comment ont-ils fait pour construire ceci ? » ; « Ça leur a pris combien de temps ? &...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie