Politiques publiques : l’Afrique a son mot à dire

35 doctorants venusde 15 pays du monde ont formulé des propositions sur les voies et moyens de rendre le continent plus prospère.

L’Afrique doit intégrer le débat scientifique mondial. Pour y parvenir, il faut montrer ce que le continent fait. Il faut reconnaître que la science n’a pas une seule direction, celle du Nord vers le Sud. Et il faut dire sans crainte que la science repose sur une pluralité de manières de voir et de faire qui s’appuient sur les données provenant de partout. C’est avec cette idée que les 35 doctorants et jeunes chercheurs, venus de 15 pays d’Afrique, d’Amérique et d’Europe se sont séparés la semaine dernière à Kribi. Ils y étaient, durant six jours (27 avril au 2 mai), dans le cadre de la 3e édition de l’Ecole d’été internationale sur les politiques. Un projet initié en 2019 par Ruth Mireille Manga Edimo, fondatrice et coordinatrice du Réseau africain des politiques publiques, membre du Comité exécutif élu et vice-présidente de l’Association internationale des politiques publiques (IPPA). Elle dispense également des cours à l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC).
Une vraie immersion au cœur des politiques publiques. Les participants aux travaux de Kribi reconnaissent alors que les programmes sur les politiques publiques se consolident en Afrique. Autour des professeurs de renommée internationale africains, américains et européens, les jeunes chercheurs, au bord de la mer à Kribi, ont partagé leurs expériences. Ensemble, ils ont eu des perspectives diverses sur les méthodes des politiques publiques. On retiendra du Pr. Abdoul Karim Saïdou, de l’Université Thomas Sankara au Burkina Faso, que l’intégration se construit sur le plan politique et aussi dans d’autres espaces. Le bu...

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