Chracerh : huit ans, et déjà 470 bébés éprouvettes

« Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années », dit l’adage populaire. Ce qui est vrai pour les humains, l’est aussi pour leurs œuvres : les institutions notamment. Il en est ainsi du Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya. En huit ans, la formation sanitaire de référence spécialisée en reproduction humaine et lutte contre l’infertilité du couple a fait des merveilles, en permettant à de nombreux couples de goûter aux joies de la procréation. Le 5 avril 2022, l’hôpital totalisait  avec la venue au monde de 300 bébés par la magie des techniques de pointe en procréation médicalement assistée. Le 19 décembre 2023, ces naissances sont passées à 400. Pas loin de l’objectif de 500 fixé pour l’an 2025. Dans la cohorte, des singletons, jumeaux, triplés, garçons et filles, tous en bonne santé. Ils sont nombreux à témoigner leur reconnaissance au couple présidentiel d’avoir offert cette formation sanitaire de référence aux populations.
« Cet hôpital a changé mon identité. L’étiquette de « femme stérile » qui était sur mon dos est partie : je suis devenue maman ». Mme Eudoxie Kana, ayant expérimenté la maternité pour la première fois de sa vie le 31 octobre 2018, à plus de 50 ans, n’a jamais caché sa joie. Bien avant et après les Kana, d’autres ont obtenu leurs progénitures. Ceux qui en doutent encore peuvent notamment se fier au cas de dame Ndoé, 60 ans, qui a donné naissance à ses premiers enfants, des jumelles, le 27 avril 2017. De même qu’à celui de Mme Suzanne Mangoua devenue célèbre pour sa primiparité à 62 ans ; Mme Mballa, 52 ans, ménopausée dont la grossesse a été obtenue par ICSI (insémination d’un ovule par microinjection d’un spermatozoïde). Et aussi l’expérience d’Alvine K., 39 ans, ayant donné naissance à des jumeaux ...