La Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) qui organise le scrutin cristallise les critiques.
Au lieu dit Cité de la Démocratie à Libreville, le siège de la Cenap est désormais l’un des bâtiments les mieux protégés du Gabon. C’est, en effet, cette institution qui a la lourde mission de conduire les opérations électorales samedi prochain. Mais avant même d’être jugée sur pièces, la Cenap fait depuis de longs mois l’objet de toutes les critiques de la part de l’opposition gabonaise. René Aboghe Ella, le patron des élections au Gabon est notamment honni et vilipendé par les opposants pour avoir validé la candidature d’Ali Bongo Ondimba, qui, selon eux, ne devait pas être en course. La Cenap est ainsi accusée d’être inféodée au Parti démocratique gabonais au pouvoir, et un voile de soupçon flotte sur son action.
Pourtant malgré les critiques, à la « Maision des élections », l’on ne se laisse guère distraire. Ici, depuis plusieurs semaines, le silence est une règle d’or. Les informations, en dehors des indications sur les listes électorales et du calendrier de déploiement du matériel électoral sur le terrain, ne sont distillées que par quelques bouches « autorisées ». En matière de communication, le patron de la Cenap, René Aboghe Ella contrôle tout et s’en tient à l’essentiel. On sait ainsi que sur l’ensemble du territoire gabonais et dans les missions diplomatiques, samedi prochain, il y aura 2 580 bureaux de vote, pour un collège électoral de 628 124 électeurs. Ces données n’ont pas manqué d’être contestées. P...
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