« L’échec n’a pas de place pour un candidat qui a bien travaillé »

Depuis deux semaines, la session des examens officiels 2024 a été lancée au Cameroun. Quelles stratégies ont été mises en place par le ministère des Enseignements secondaires pour produire de meilleurs taux de réussite cette année ?
Les chefs des sous-centres qui sont les acteurs majeurs de la chaîne des examens ont suivi une formation la semaine passée. Ils ont été formés sur la gestion d'un sous-centre, sur l'encadrement pédagogique et psychopédagogique des intervenants qui ne sont autres que des candidats, des enseignants et tous ceux qui seront hébergés dans le sous-centre d'examen. En effet, nous avons des enfants qui arrivent parfois malades et déprimés, il faut vraiment les prendre en charge. Parfois, les surveillants ne savent pas comment se comporter et gérer les conflits avec des candidats. Surtout quand ils ont bien travaillé, il faut qu'ils réussissent. L’échec n’a pas de place pour un candidat qui a bien travaillé. C'est pourquoi les inspecteurs pédagogiques sont mis à contribution pour accompagner les candidats dans la maîtrise des programmes. 

Les établissements scolaires ne sont pas en reste dans cette démarche. Des mesures ont-elles également été prises ?
Pour les établissements, il est question pour le chef  d'établissement et son staff d'œuvrer pour un encadrement de proximité à travers les révisions et les cours de soutien. Le but étant de booster le moral des apprenants. La plupart des établissements scolaires ont en effet déjà couvert leurs programmes à 90% dans la région du Centre. Les chefs des sous-centres et les chefs d’établissements ont reçu des instructions pour un encadrement sans faille des candidats afin d’éviter des échecs. 

Au regard des notes assez moyennes obtenues par certains élèves à la fin du 2e trimestre, quels conseils pouvez-vous donner aux parents pour assurer de meilleures performances à leurs enfants ?
Nous demandons aux parent...