BEPC et CAP : l’effort physique avant l’écrit

Il est 10h ce 7 mai au Cétic de Ngoa-Ekellé à Yaoundé et les candidats au Certificat d’aptitude professionnel (CAP) affrontent les derniers ateliers. Face au chef service des sports scolaires de ce sous-centre, Prospère Ndedi Ebang, par ailleurs coordonnateur de cet examen, des postulants au lancer du poids. Dans les rangs, les mécaniciens de réparation automobile, les électriciens, les constructeurs en ouvrages métalliques. Mais aussi les candidats de l’économie sociale et familiale, et ceux des filières carrosserie, peinture automobile et mécanique de fabrication. Devant une pyramide à cinq paliers, les filles propulsent une boule en acier de 2kg et de 3kg pour les garçons. Entre 10 et 12m, les candidats se challengent. « Les performances des candidats sont bonnes. Les élèves abordent chaque atelier avec beaucoup de volonté. Ceux qui ont un peu peur, nous essayons de les motiver en aval », confie le coordonnateur.  
Plus de 400 candidats affrontent les épreuves physiques et sportives du CAP dans ce sous-centre. Même exercice pour les candidats au Brevet d’études du premier cycle (BEPC). Sur les cinq disciplines à aborder (course de vitesse, gymnastique, course de résistance, saut et lancer de poids), les candidats peuvent en choisir trois. Une épreuve évaluée sur 40 points. Une vingtaine d’établissements a été rattachée à ce sous-centre. « Tous les établissements ont répondu présents. Jusqu’ici tout se passe bien. Nous avons reçu les candidats très tôt. Ce matin, nous avons procédé à la distribution des fiches et on a constitué les groupes, en fonction des différents choix, avant de les orienter en atelier », explique Prospère Ndedi Ebang. Une équipe de plusieurs professionnels a été mobilisée pour une meilleure organisation. Autour du chef de sous-centre, un chargé de mission issu de la direction des examens, des concours et de la certification du ministère des Enseignements secondaires, un superviseur, &eacut...