Catastrophes naturelles : pistes pour la résilience

Glissements de terrain, coulées de boue, chutes de pierres détachées de rochers font partie des catastrophes naturelles en prévision desquelles le gouvernement camerounais veut rendre les villes résilientes. Ceci par le biais de la convention-cadre de partenariat signée mardi dernier à Yaoundé entre le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), les Communes et villes unies du Cameroun (Cvuc) et l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc), en présence du ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam. Cet accord prévoit la fourniture de services climatiques au Minhdu et aux communes au travers des Cvuc. Lesdits services comprennent les bulletins de prévision et d’alertes précoces qui seront diffusés via les réseaux sociaux et d’autres moyens de communication de masse. La convention-cadre permettra également l’accompagnement des acteurs des villes par l’Onacc pour la prise en compte de l’impact des changements climatiques dans les politiques publiques de l’habitat et du développement urbain. 
A l’origine des catastrophes naturelles enregistrées ces dernières années sur l’ensemble du territoire national, les changements climatiques qui occasionnent des vagues de chaleur, des vents violents, de fortes pluies, lesquels fragilisent les écosystèmes et les infrastructures. Dans une autre mesure, le désordre urbain qui se caractérise par des défaillances dans la planification urbaine, ainsi que par le non-respect de la règlementation en matière de construction. Lors de la cérémonie de mardi, le Minhdu, Célestine Ketcha Courtès, a signalé que : « nos centres urbains subissent de manière répétitive des catastrophes. En plus d’importants dégâts matériels enregistrés, celles-ci endeuillent de nombreuses familles. Il convient aussi de se rappeler que leur impact socio-économique se prolonge au-delà de leur survenue, car ce sont de nombreux foyers qui se retrouvent dans la pr...