Sinac 2024 : le marché des contenus au menu

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, a présidé samedi dernier à Douala la cérémonie d’ouverture officielle du deuxième Salon international de l’audiovisuel du Cameroun (Sinac 2024). Cérémonie tenue en présence du gouverneur du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, et de nombreux invités spéciaux à l’instar de Dr Mactar Silla, président directeur général du groupe Label média Plus Sasu et parrain de l’évènement.
Thème de cette deuxième édition du Sinac : « Audiovisuel africain et économie numérique : Quelles opportunités de croissance ? ». Pour la promotrice, Yolande Bodiong, l’acte 2 du Sinac constitue un pas de plus vers l’objectif du salon, qui est de devenir le marché africain par excellence des contenus. Parlant du numérique dans l’audiovisuel, Yolande Bodiong a soutenu que « la technologie a un coût qui s’impose à tous ceux qui, dans la démarche d’amélioration continue, se lancent à la conquête permanente d’audience. Obtenir des financements conventionnels est l’un des principaux problèmes des promoteurs audiovisuels privés. Il faut se tourner vers de nouvelles stratégies, de nouveaux modèles économiques. Le numérique s’offre à nous. Comment capitaliser ? ». Le Sinac 2024, articulé autour de conférences-débats et de Master class, permettra d’apporter des éléments de réponse à cette question. 
« Ma conviction est qu’il n’y a pas et il n’y aura pas de narratifs africains, de viabilité économique médiatique en Afrique, sans la production de contenus originaux et de qualité disponibles sur le marché, à destination de tous les publics d’ici et d’ailleurs. Le Sinac s’inscrit assurément dans cette perspective et ce sillage », a soutenu Dr Mactar Silla.
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