Bouddhisme : au cœur de l’histoire

Le groupe de journalistes africains en séjour dans la ville de Zhejiang a visité le site bouddhiste Pagode Wanfo situé dans la ville de Jinhua.

L’architecture est gigantesque et très impressionnante. De la partie souterraine au sommet, la Pagode Wanfo mesure 99,99 mètres de haut et compte 17 étages. Selon notre guide, elle est le symbole de Jinhua. La structure est communément appelée « Pagode aux dix mille bouddhas » en raison de sa conception complexe. Elle a été construite pour la première fois sous la dynastie des Song du Nord en 1062.  Sur la moitié supérieure des murs extérieurs de la tour, sur chaque brique est sculptée de différentes figures exquises de Bouddha Tathagata. Disposées en rangées et assises en position de jambes croisées sur des socles de lotus. Ces figures se comptent par dizaines de milliers. La visite de ce lieu sacré par les journalistes africains du programme 2024 du Centre international de Presse et de Communication de Chine (CIPCC) est un grand privilège pour les amoureux de l’histoire ancienne. Ces derniers rentrent au cœur de la vie de Jinhua. Premier geste à opérer avant d’entrer dans ce haut lieu culturel, c’est de se déchausser.  Il faut porter des couvres-chaussures en signe de préservation de l’espace propre et de protection des motifs complexes du sol. Vu de près, le sol en marqueterie est d’une beauté exquise. C’est une mosaïque composée de différentes couleurs et de types de jade (la turquoise verte et le lapis-lazuli bleu). Ces deux types de jade sont considérés comme des pierres précieuses. 
La visite démarre donc par la chambre souterraine où un coup de froid nous envahi. Au centre de la pièce, se trouve une sorte d’architecture gigantesque ressemblant à une boîte carrée avec des dalles de pierre tout autour. Les sculptures faites en bronze et en bois sont impressionnantes. Cette chambre souterraine couvre une superficie de plus de 1 900 mètres carrés et présente des expositions d’art où l’on peut voir de nombreuses œuvres et techniques célèbres. En faisant le tour du lieu dans le sens de l’aiguille, on aperçoit cinq peintures murales décrivant l’histoires de la vie de Bouddha, depuis sa naissance jusqu’à sa mort. D’ailleurs, dans l’une des pièces de ce bâtiment, est érigée la statue de Boudha. C’est celle du fondateur du bouddhisme, Siddhartha Gautama, connue sur le nom de Shakyamuni, qui signifie « Sage des Shakyas ». Il est appelé « Shi Zun ». Les statues situées de part et d’autre représentent ses disciples et ses assistants. À droite, le personnage le plus âgée, squelettique, aux mains jointes, est le plus grand disciple de Bouddha.  Mahakasyapa est connu pour être le moins têtu de ses disciples et le premier des ascètes. À gauche, le personnage le plus jeune est l’un des dix grands disciples de Bouddha, Ananda, son cousin, dont le nom est synonyme de joie et de pureté. Il est devenu disciple du Bouddha à l’âge de 55 ans. « Les images de Mahakasyapa et d’Ananda représentent les vieux et les jeunes. Les vieux, symbolisant la constance et l’austérité, et les jeunes, la force et l’énergie. Ensemble, ils illustrent les deux voies principales de la pratique bouddhiste : l’observation des préceptes (austérité) et la récitation des écritures (apprentissage) », explique notre guide. 
Sur une autre relique, on peut voir les gestes des mains différents. Chacun ayant une signification symbolique. Le geste de Bouddha est celui de la méditation mudra, la main droite étant placée au-dessus de la gauche. « Ce geste symbolise la pureté supprimant l’impureté et représente la concentration totale pendant la méditation. Le geste de Mahakasyapa est celui des mains jointe...

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