Sécurité et défense : les défis de l’intelligence artificielle

Un colloque international de trois jours se tient depuis hier à l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé pour examiner les opportunités et les menaces consécutives à l’usage de cet outil.

Des universitaires de renom et des experts des questions de défense et de sécurité pour répondre à une question : « Intelligence artificielle : opportunité ou menace pour l’Afrique ? ». C’est le fil d’Ariane du colloque international de trois jours débuté, hier 29 mai, au campus de l’Ecole supérieure internationale de guerre (Esig) de Yaoundé. Le lancement de ces agapes intellectuelles a été présidé par le secrétaire général du ministère de la Défense, Saïd Kamsouloum. Ce dernier a salué le choix du thème retenu, en phase avec les préoccupations de l’heure. Il a évoqué les bouleversements positifs provoqués par cet outil dans le mode de vie moderne et dans tous les domaines. L’intelligence artificielle, comme toute nouveauté technologique, simplifie la vie.  Mais dans le même temps, « elle soulève des défis et des risques significatifs, notamment concernant l’emploi, l’éthique, les impacts sociétaux, la sécurité et la question de son contrôle. L’Afrique ne saurait rester en marge de cette dynamique irréversible », a indiqué le secrétaire général du ministère de la Défense.
Ceci d’autant plus qu’il s’agit d’un outil puissant qui bouleverse l’art de la guerre et est l’objet d’une compétition féroce entre les grandes puissances pour son contrôle, a fait remarquer le général de brigade Valère Nka, commandant de l’Esig. Le colloque s’intéresse à la manière dont le continent peut se saisir de cette technologie en matière de préservation de la paix et de la sécurité. Pour cela, estime le Pr. Wullson Mvomo Ela, « l’Afrique doit aller au-delà du rituel d’émerveillement pour acquérir une autonomie structurelle ». D’après l’universitaire, qui a donné la leço...

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