Secteur financier : apports complémentaires

Les institutions contribuant à apporter des liquidités aux opérateurs économiques et même à l’Etat sont de plusieurs ordres, avec des appuis toujours bienvenus.


Le secteur financier est l’un, sinon le principal pilier du développement économique du Cameroun car, sans son apport en termes de mise à disposition de liquidités, aucun autre secteur ne peut se construire, se développer. Et au Cameroun, ce secteur est composé de deux principaux pans que sont le public et le privé.
Dans le volet public du secteur financier camerounais, l’on compte les institutions publiques de financement telles que le Crédit Foncier du Cameroun (CFC), dont l’action vise à apporter son concours financier à la réalisation de tout projet destiné à promouvoir l’habitat. Il y a la Banque camerounaise des Petites et moyennes entreprises (BC-PME) dont la mission est d’apporter aux promoteurs d’entreprises des facilités de financement, dans une économie où les PME représentent près de 95% du tissu économique du pays, ceci en collaboration avec les institutions publiques dédiées (Agence de promotion des PME, Bureau de mise à niveau, Bourse de sous-traitance et de partenariat, Centres de gestion agréés, Centres de formalités de création des entreprises).  
La Société nationale d’investissement (SNI) créée en 1964 avec pour mission la mobilisation et l'orientation de l'épargne nationale et de tout autre moyen financier en vue de favoriser les opérations d'investissement d’intérêt économique et social dans les secteurs industriel, agricole, commercial, et financier, ainsi que dans les secteurs des services et de l'hôtellerie.
Quant à la Société de recouvrement des créances (SRC) dont les missions essentielles sont la liquidation à l’amiable des actifs et passifs de tout établissement public de crédit à elle confiée, la liquidation du fonds de commerce de tout établissement de crédit qui lui est confiée par la Cobac ; la liquidation judiciaire du patrimoine de tout établissement de crédit qui lui est confiée par les tribunaux et cours ; le recouvrement des créances douteuses et litigieuses et/ou contentieuses détenues par les institutions financières publiques sur demande, apporte également sa contribution au financement de l’économie nationale.
On pourrait utilement ajouter à cette liste la Caisse des dépôts et consignations (Cdec), dernière à être opérationnelle, avec pour challenge de collecter, sécuriser et rentabiliser les ressources publiques et privées pour les orienter vers l'accompagnement des politiques publiques. Au finish donc, toutes ces institutions jouent un rôle important sur le marc...

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