Logbessou, Douala : il viole sa nièce pendant cinq jours

La police a débarqué ce 1er juin chez Jérôme D. à Logbessou, lieudit « Koweït City » (Douala V). Raison, l’homme de 62 ans, ancien fondé de pouvoir dans une banque en Italie, a été accusé d’avoir séquestré et violé sa nièce Mélanie, 26 ans, formée en banque et finance, venue à Douala pour un stage. C’est d’ailleurs la jeune femme qui, récupérant son téléphone dont elle avait été manifestement privée, a lancé l’alerte sur sa situation. Son audition et celle du vigile de son oncle ont permis à la police d’avoir les détails de l’affaire.
Tout commence il y a environ un mois, quand la cadette de Jérôme D., basée à Yaoundé, l’appelle pour savoir s’il peut aider sa fille à trouver un stage dans la capitale économique. Le banquier retraité répond par l’affirmative et place sa nièce dans une banque à Bonanjo. Mélanie est arrivée à Logbessou quelque deux semaines plus tard. Son oncle, dont l’épouse et les deux enfants résident en Italie, vit seul dans un R+2 et a du personnel ponctuel à disposition. Le coin est retiré.
Pour sa première semaine de stage, Mélanie a un chauffeur, payé par son oncle. Lundi passé, le conducteur n’a pas trouvé sa cliente. Il a patienté 45mn et demandé au vigile s’il pouvait aller la chercher. Le gardien lui a répondu que personne ne monte au 2e sans avoir été appelé. Le chauffeur est reparti. Scénario identique le lendemain. Des coups de fil passés à la stagiaire puis à son oncle n’ont rien donné. Mercredi, idem. Le chauffeur dit au vigile qu’il est possible que quelque chose soit arrivé dans la maison, et s’en va, signalant la fin au contrat.
Jeudi, le vigile signale à sa hiérarchie que depuis des jours, il ne voit plus les gens qu’il est censé garder. Le jour suivant, la société de gardiennage dépêche un superviseur sur les lieux, lequel montera au 2e étage. Initiative qui déplaît à Jérôme D. « Vous êtes venu faire quoi ? Vos factures ne sont pas payées ? », lance-t-il. Le superviseur s’explique mais pendant l’échange, entend une voix féminine qui lui demande du secours, et d’appeler la police. Le responsable de sécurité, qui n’a pas le droit de forcer le passage...