Tragédie de l’Institut Monthé : lundi noir à Yaoundé

Le 5 décembre 1988, une rumeur au sujet de l’écroulement du bâtiment de cet établissement de cinq étages cause la panique et la mort d’une cinquantaine d’élèves.


Le 5 décembre 1988 aurait pu être un jour comme les autres dans la ville de Yaoundé. La capitale s’apprêtait d’ailleurs à accueillir le 24e sommet de l’Union douanière et économique de l’Afrique centrale (Udeac). Sauf qu’aux alentours de 10h, le pire survient. L’Institut Monthé, ouvert depuis deux ans seulement et fier de sa capacité d’accueil de près de 13.000 élèves tout cycle confondu, va vivre une véritable tragédie. Une rumeur selon laquelle le bâtiment de cinq étages situé au lieudit Briqueterie serait en train de s’écrouler, fait paniquer élèves et encadreurs. C’est le sauve-qui-peut.
Cameroon Tribune du lendemain revient sur ce drame qui a fait une cinquantaine de morts et une centaine de blessés. « Une altercation ayant opposé un professeur à des élèves dans une classe de l’Institut privé polyvalent Monthé, hier à Yaoundé, a provoqué une panique généralisée dans ledit établissement. Il s’est ensuivi des morts et de nombreux blessés. Le gouvernement a aussitôt organisé des opérations de sauvetage et prescrit une enquête en vue d’établir le bilan exact des victimes et de déterminer les responsabilités », peut-on lire dans le journal du lendemain.
Le prés...

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