Côte d’Ivoire : Ouattara fait son bilan

Dans un discours à la nation, prononcé devant le Parlement réuni en congrès hier, le président a passé en revue ses 13 années au pouvoir.


13 ans de progrès en dépit d’une conjoncture internationale difficile. Tel pourrait se résumer, en peu de mots, le discours de 50 minutes du chef de l’Etat ivoirien au Parlement, réuni en congrès à l’hôtel Ivoire hier à Abidjan. Alassane Ouattara s’est félicité des institutions de son pays, debout et fortes, qui fonctionnent dans le respect de la séparation des pouvoirs. « Les lois s’appliquent à tous » dans un environnement de sécurité appréciable, l’indice de sécurité est passé de 6,8 en 2012 à 1,2 en janvier 2024 (celle des grandes métropoles internationales), la Côte d’Ivoire reste une terre de paix, d’hospitalité et de sécurité, a relevé le président de la République, avec des références : le pays a gagné 106 places au classement mondial de Reporters sans frontières, passant du 159e au 53e rang aujourd’hui. Si l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 reste héroïque pour le pays, « la meilleure jamais organisée par la Confédération africaine de football, l’équipe nationale a fait preuve de détermination et d’abnégation pendant la compétition, des valeurs qui ont démontré que « découragement n’est pas ivoirien ». Au niveau de la santé, l’accès aux soins demeure aussi une fierté pour Alassane Ouattara qui mentionne que le taux est évalué à 72% avec la présence d’une formation hospitalière à chaque cinq kilomètres.
Les meilleurs résultats du pays se trouvent dans le secteur de l’économie. Ici, la Côte d’Ivoire a fait preuve d’une résilience certaine, confirmée par les agences de notation et surtout dans un environnement international incertain. Neuvième économie de l’Afrique, troisième de l’Afrique francophone derrière l’Algérie et le Maroc, deuxième de l’Afrique de l’Ouest derrière le Nigeria, la Côte d’Ivoire est passée d’un taux d’investissement en dessous de zéro (-9%) en 2011 à 23% en 2023. Les indicateurs annoncent un taux de croissance de 7% par an de 2024 à 2027. Avec la professionnalisation de l’enseignement supérieur, des filières pointues comme l’agroforesterie, les mines, l’énergie, les...

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