Imprimerie : à la pointe

Cameroon Tribune est imprimé sur une rotative dernier cri, la KBA Comet. Immersion au cœur de la production technique de votre journal.

Lundi dernier, à 22h 50 min, le fichier numérique en format PDF de l’édition de Cameroon Tribune (CT) du mardi 2 juillet, est déposé dans un serveur local auquel ont accès des infographistes de la Direction de production (DP) de la Sopecam, éditrice de CT. Exit dont la partie rédactionnelle et technico-artistique au sein de la Direction de la Rédaction de Cameroon Tribune (DRCT), après le Bon à tirer (BAT) de la Directrice de publication, Marie-Claire Nnana. Un autre maillon de la chaîne de production prend le relais. Quand Jules Menounga, infographiste à l’atelier prépresse reçoit le fichier, il est assisté de Gabriel Hemaleu, fabricant. Tous deux font une vérification minutieuse du fichier, notamment la pagination, la séparation de couleurs (CMJN, Ndlr : cyan, magenta, jaune et noir). Le fichier est reçu contre décharge du responsable du service artistique de CT qui leur transmet les éléments. 
L’étape technique peut se mettre en branle. Au niveau de l’atelier prépresse, les pages sont imposées en planches sur un logiciel dédié, le XMF, compartiment du CTP (computer-to-plate). Après quoi, place à la gravure des plaques. Une transition assurée avec délicatesse par les deux premiers intervenants de la DP suscités. « Il s’agit d’une transition technique très importante, entre le moment où le fichier quitte la forme numérique pour une forme physique, c’est-à-dire, les plaques », explique Jules Menounga. Quelques dizaines de minutes plus tard, les plaques sont disponibles. Elles quittent le prépresse et le CTP pour l’imprimerie. 
Un autre temps fort de la production de CT commence dès à présent. Les techniciens de l’imprimerie de pointe de la Sopecam, la rotative KBA Comet, sont à la tâche. Le journal doit être imprimé le plus rapidement possible, pour qu’il soit en kiosque aux premières heures. C’est la course contre la montre pour l’équipe conduite cette nuit-là par Charles Nicolas Manyaka, chef d’atelier de la rotative I. Ici, l’on inspecte les plaques reçues pour s'assurer qu'il n'y a aucune défaillance pouvant impacter l'impression. Elles sont par la suite « mises en forme afin qu'elles puissent se fixer et épouser parfaitement les cylindres porte-plaques de la machine. Elles sont nettoyées par une solution appropriée afin de réduire l'impact des effets d'oxydation sur les pages du journal, et d'en &eac...

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