Programmation économique : le document au Parlement

Le texte résenté hier devant la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée nationale, par le ministre Louis-Paul Motaze, a été transmis aux sénateurs au cours d’une plénière présidée par Marcel Niat Njifenji.

Pour le prochain triennat, c’est-à-dire pour la période 2025-2027, l’orientation globale de la politique budgétaire du gouvernement à moyen termes, visent à renforcer le développement du secteur productif et industriel. Du coup, la politique budgétaire du gouvernement visera à assurer l’équilibre financier du secteur énergétique. Dans ce sens, l’Etat ambitionne d’améliorer l’offre en énergie et de restaurer l’équilibre financier du secteur. Il sera aussi question d’intensifier la production locale des produits de première nécessité, afin de réduire le déficit de la balance commerciale, d’améliorer les capacités de résilience de l’économie et de renforcer la sécurité alimentaire du pays. L’accélération de la réforme foncière qui permettra l’opérationnalisation rapide des projets de développement industriel et agro-industriels est également prévue.  
Pour mener à bien ces activités, les pouvoirs publics souhaitent consolider la situation des finances publiques. Ainsi, l’Etat entend œuvrer à l’amélioration de l’environnement fiscal des affaires, au renforcement de l’efficacité de l’administration fiscale. Dans cette logique, l’amélioration du climat des affaires demeurera un axe stratégique de la politique fiscale de ce triennat, afin de renforcer la confiance des contribuables et des investisseurs, préalable indispensable à une mobilisation plus accrue des recettes fiscales sans pénalisation de la croissance. Cette mobilisation poursuivra trois objectifs : le renforcement des droits et garanties des contribuables, l’amélioration de l’éducation fiscale et la communication. La consolidation de la réforme de la déclaration récapitulative annuelle des particuliers en fait aussi partie. Il faudra également y ajouter, l’élargissement de l’assiette fiscale et la sécurisation desdites recettes.
A propos de l’élargissement de l’assiette fiscale, il s’agit pour les pouvoirs publics de maîtriser des défis liés à la mobilisation des recettes fiscales internes non pétrolières. A cet effet, l’Etat s’engage à rationnaliser la dépense fiscale, à intégrer suffisamment l’économie informelle dans le système fiscal qui, jusque-là, contribue seulement à hauteur de 5 %, alors même que ce secteur repr&eacu...

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