Elections en 2025 : pas de place pour le désordre
- Par Lucien BODO
- 04 juil. 2024 19:05
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Cette mise en garde a été formulée hier à Yaoundé par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, en ouverture de la première conférence semestrielle des gouverneurs.
Les élections législatives et municipales, ainsi que la présidentielle attendues l’année prochaine, se préparent déjà dans les dix régions du pays. C’est ce qu’ont confié les gouverneurs hier en ouverture de leur première conférence semestrielle à l’Hôtel de ville de Yaoundé. Cette mobilisation s’observe de diverses manières : meetings politiques, congrès et conventions, fort engouement pour les inscriptions sur les listes électorales, etc. C’est dire l’intérêt que les acteurs politiques, en particulier, et les Camerounais, de manière globale, accordent à ces importantes échéances électorales. Malheureusement, à côté de cette saine effervescence, les attitudes et prises de parole de certains acteurs inquiètent ; certains d’entre eux promettant d’ores et déjà le chaos dans l’hypothèse où le scénario électoral leur serait défavorable. D’où le thème retenu pour ces assises : « Autorités administratives et maintien de l’ordre en période pré-électorale ». Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, qui préside ces assises, a condamné avec fermeté des actes de provocation de nature à troubler l’ordre public et la sérénité des différents acteurs impliqués dans la conduite du processus.
Car, face à cette situation, « les lois de la République seront appliquées le moment venu. Il y en a qui travaillent pour la paix et la tranquillité. Et il y en a qui prêchent le chaos. Ceux-là, les autorités administratives vont s’en occuper », a-t-il prévenu, en prenant à témoin des patrons de presse spécialement invités pour la circonstance. Pour lui, ceux qui se sont mis eux-mêmes hors du jeu politique républicain doivent en assumer les conséquences. « Dans un pays aussi libre que le Cameroun, nous devons utiliser nos intelligences pour construire et non pour détruire. Nous devons éviter les excès verbaux, les mots d’ordre irresponsables, les discours haineux, la surenchère politique qui sont des facteurs à risque pouvant semer les germes de la déstabilisation », a ajout&eacu...
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