Style et féminisation dans Cameroon Tribune : identité préservée, femmes en pointe

En termes de féminisation des rédactions, Cameroon Tribune est aujourd’hui un exemple à suivre. C’est dire que le top management de l’entreprise a pris conscience, il y a fort longtemps, que la femme n’arrivait pas dans le milieu médiatique en simple complément d’effectifs, mais plutôt comme un acteur à part entière qui joue pleinement son rôle. C’est l’une des idées majeurs développées lors du panel 4, vendre 5 juillet dernier, dans le cadre du colloque du cinquantenaire de votre journal. Une analyse effectuée par le Professeur émérite des universités, Marceline Nnomo Zanga. Pour l’universitaire, le modèle de Cameroon Tribune est à saluer, dans un environnement où les besoins particuliers de la femme ne sont pas toujours pris en compte. Une inégalité qui favoriserait leur disqualification pour ce qui est de leur progression professionnelle. La démarche du top management de la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (Sopecam) est ainsi en cohérence avec la volonté de l’Etat. Mais en réalité, au-delà des préjugés et de l’existence d’un système qui semblerait surtout profiter aux hommes, il reste encore beaucoup d’autres obstacles à franchir. Et, malheureusement, ces écueils sont souvent le fait de femmes elles-mêmes, déplore le Pr. Marcelline Nnomo Zanga. Celles-ci rechignent à s’engager et à faire des sacrifices du fait d’énormes contraintes sociales.
La féminisation apporte pourtant un plus au style de Cameroon Tribune. Style qui ne s’est pas édulcoré et a su résister au tem...