Engins explosifs improvisés : comment désamorcer la menace

Des responsables sécuritaires du Littoral, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont entamé, ce 8 juillet à Douala, une formation de quatre jours contre la prolifération du fléau.

50 policiers, gendarmes  et douaniers des régions du Littoral, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, sont en formation du 8 au 12 juillet 2024 à Douala. Il s’agit d’un séminaire de lutte contre la prolifération des engins explosifs improvisés, organisé par le secrétariat permanent du Comité des chefs de police d’Afrique centrale (Ccpac), avec l’appui technique de l’Organisation internationale de police  criminelle (Interpol). Le séminaire a été lancé par le délégué régional  de la Sûreté nationale par intérim pour le Littoral, le commissaire divisionnaire Hervé Marie Ondoa. Il avait à ses côtés le colonel Esaïe Ovono, secrétaire permanent du Ccpac.
Le stage qui a débuté hier entre dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions du 2e conseil du Ccpac et du 22e forum des ministres en charge des questions de sécurité en Afrique centrale, tenu les 8 et 9 septembre 2022 (par visioconférence dans les différents pays). Une évaluation annuelle de la situation sécuritaire dans la sous-région avait été faite. Tenant compte des exigences mondiales en matière de lutte contre le terrorisme, les chefs de police et les ministres ont prescrit au secrétariat d’organiser une formation sur la sensibilisation aux engins explosifs improvisés à l’intention des forces de sécurité des pays concernés. Priorité a été donnée aux pays confrontés au phénomène.
But de la formation, donner aux participants les notions génériques essentielles sur la menace, afin d’améliorer leurs connaissances sur les composantes d’un engin explosif improvisé. Ce qui leur permettra de les reconnaître lors de contrôles routiers,...

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