Production de semences de riz améliorées : nouveau sillon

Le contenu et la saveur des plats des ménages pourront bientôt gagner en quantité et en intensité. C’est le sens à donner à la convention de partenariat signée hier à Yaoundé, entre l’Institut de recherche agricole pour le développement (Irad) et le Projet de développement des chaînes de valeur de la filière riz. Les signataires de cet accord étaient le Directeur général de l’Irad, Dr. Noé Woin et Gregory Muluh, coordonnateur du projet sus-indiqué, dont l’objectif est de contribuer à l’augmentation de 45 000 tonnes par an de la production de riz dans un délai relativement court. Ces caractéristiques sont d’ailleurs reconnues aux nouvelles variétés de riz développées par l’Irad et qui seront mises à la disposition de ce projet. Elles ont déjà été testées et adoptées dans toutes les zones agro écologiques du Cameroun.
Selon le DG de l’Irad, il s’agit de neuf variétés de riz Nerica, fruit de la coopération avec l’organisation panafricaine Africa Rice. On parle notamment des variétés Nerica 2,3,4 et 8 capables de produire en zone pluviale. L’Irad est entré dans la phase de production des semences de base de ces variétés qui sont d’ailleurs mises à la disposition des projets semenciers pour qu’ils puissent booster la production au niveau des producteurs. Il y a d’autres nouvelles variétés qui viennent d’être introduites et qui sont en cours de validation à l’Irad avec des rendements plus importants. C’est le cas de Nerica 2,3,4 dont les rendements moyens se situent entre cinq et huit tonnes par hectare. Pour les variétés Nerica L36 et 56, les rendements vont passer de cinq à huit tonnes par hectare. 
D’après le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbairobe, qui présidait cette cérémonie, cette spéculation constitue un aliment de base pour les populations camerounaises. Il occupe la deuxième place des céréales les pl...