Développement du secteur portuaire : le plus des ports secs

Une étude sur l’impact de ces plateformes initiée par l’Autorité portuaire nationale a été présentée ce 10 juillet au ministre des Transports à Yaoundé.

« Etude de l’impact des ports secs dans le développement du secteur portuaire camerounais.» Ainsi s’intitule l’étude que vient de mener le cabinet nommé Bureau des affaires maritimes et portuaires du Cameroun à l’initiative de l’Autorité portuaire nationale (APN), le conseiller du gouvernement en matière de planification du développement portuaire national. Elle a été présentée hier, 10 juillet 2024 au ministre des Transports (MinT), Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe au cours d’une cérémonie à laquelle est également pris part de nombreux acteurs du monde portuaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer dans quelle mesure la création des ports secs assurerait la sécurité, la rationalisation, la rentabilité du système d’approvisionnement et d’exportation afin d’améliorer la fluidité du trafic et réduire les coûts de transports, des barrières physiques et non physiques. Le port sec étant défini comme une plateforme terrestre aménagée pour accueillir les marchandises, les manutentionner et faciliter toutes les opérations de commerce international qui se déroulent dans un port. C’est une sorte de centre de dispatching des marchandises avec les fonctions à peu près similaires aux ports maritimes. « Je me réjouis de savoir que la vision du chef de l’Etat relative à faire du Cameroun le carrefour des échanges de la sous-région Afrique centrale soit en cours de réalisation à travers les résultats de la présente étude. Pour rallier les ports de Douala et de Kribi et les Républiques sœurs de Centrafrique, du Tchad et même du Congo, les marchandises ont souvent besoin de s’arrêter pour les ruptures de charges, pour les reconditionnements. Aussi pour éviter la congestion desdits ports, les ports secs sont les outils efficaces de facilitation », a expliqué Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe. 
Cette étude qui a donc démarré en 2023, d’un coût d’un peu plus de 39 millions de F, va selon le ministre déterminer la démarche et la logique de mise en place des ports secs au Cameroun. D’après l’étude, « Si ailleurs, les Ports secs constituent des infrastructures bien structurées prenant en compte toutes les contraintes liées aux activités d’un port sec, au Cameroun, la nécessité de créer des ports secs conformes aux objectifs à atteindre sur les plans de la facilitation, du développement, de la création des richesses et du développement des ports maritimes s’impose. » La mise en place des ports secs, au sens du c...

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