Organisations paysannes : les producteurs resserrent les rangs

Une consultation régionale de trois jours de ces acteurs pour l’Afrique centrale sur l’agenda post Malabo s’est ouverte mardi dernier à Douala.

Les organisations paysannes d’Afrique centrale espèrent être plus fortes à la rencontre de  Kampala en 2025, avec de bonnes propositions techniques, stratégiques et politiques. D’où la consultation régionale sur l’agenda post-Malabo organisée par la Propac (Plateforme régionale des organisations paysannes d’Afrique centrale) avec le soutien de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) du 9 au 11 juillet 2024.
« Avant Kampala 2025, il y a un travail fait au niveau continental par les organisations paysannes. Il y a de bonnes propositions. A Malabo, les producteurs avaient des éléments, mais ils n’étaient pas prêts à apporter des propositions claires et concrètes. Je pense que la rencontre de Douala est la bonne », a déclaré Kolyang Palebele, président de la Propac. Il a ajouté que l’Union africaine commençait à prendre en compte leurs propositions.
L’Afrique centrale est un poumon avec ses terres et ses ressources naturelles abondantes. Mais on a l’impression que rien ne bouge, bien que les politiques se soient engagés à augmenter de 10% les budgets alloués à l’agriculture. Il y a eu de petits progrès, mais on a l’impression que les choses n’avancent pas.
Au sortir des trois jours de travaux, les décisions de Douala doivent être prises en compte par les décideurs et seront remises aux gouvernements et à la Ceeac. En outre, les acteurs espèrent les présenter à la rencontre de Kampala. « Nous espérons que les choses vont s’améliorer, que nos décideurs vont prendre de bonnes résolutions cette fois-ci. Il faut que les orga...

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