Rites et traditions : au nom de l’amour, du pardon et de la réconciliation

Le triptyque est au cœur de la semaine du Zoula’a initiée dimanche dernier à Yaoundé par le cercle initiatique Ngui’i Ekang.

Une plongée dans la cosmogonie Ekang dimanche dernier au quartier Odza à Yaoundé. Le cercle initiatique Ngui’i Ekang a lancé la semaine du Zoula’a. Zoula’a renvoie à une entité attachée à une moralité portée par des mythes et légendes fantastiques des peuples de la forêt. Tout serait parti des immémoriaux d’une femme abandonnée par son époux. Celle-ci, un bon jour, reçoit la visite d’un homme souffrant du pian. Ce dernier lui demande l’hospitalité, qu’elle accepte en lui offrant de l’eau, un repas et un coin où se reposer. Après son séjour, en contrepartie, l’homme bénit cette femme par ailleurs stérile. Les temps qui ont suivi, la femme retrouve sa beauté et la considération de son mari. Ce dernier implorera son pardon. La femme accepte et les deux conjoints reprennent ainsi une vie conjugale normale. « Zoula’a est pour nous le Ngui’i (être divin) anonyme sous une apparence humaine triste, vulnérable, quelqu’un de défavorisé à aider et à accompagner », selon les explications du Dr Erisien Mba, président de la communauté culturelle Ngui’i Ekang sans frontières.
Tout au long de la première édition de la semaine de Zoula’a, il est attendu des visiteurs de multiplier les bonnes actions. En effet, pour la communauté Ngui’i Ekang, il s’agit avant tout de s’inscrire dans une logique de reconnexion à la culture, de réconciliation et de reconsidération à partir de la famille. C’est un moment de manifestation du Ngui’i de la réconciliation et ...

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