Agressions à Yaoundé : opérations coup de poing en cours

Face à la montée des vols à la tire, attaques à l’arme blanche, cambriolages de véhicules et des domiciles, la riposte s’organise.

11h au lieu-dit « Élise bar » au quartier Essos à Yaoundé le vendredi 5 juillet dernier. Alors que tout était calme dans le coin, les cris de détresse d'une dame attirent l'attention. « J'attendais le taxi. J'ai vu une moto s'approcher. Je n'ai pas fait attention. Je pensais qu'elle passait. Une fois à mon niveau, le passager a arraché mon sac à main.  Je commence où en ce moment ? », lance la victime, visiblement tourmentée. Mercredi 17 juillet, des agresseurs frappent encore à Yaoundé. Cette fois au quartier Biyem-Assi. Dans un taxi ayant à priori tout rassurer le premier venu, ils prennent en « otage », une jeune femme qui voulait se rendre au travail. « Il y avait un petit enfant devant et deux femmes derrière. Après m’avoir embarquée dans l’histoire d’une étrangère qui vient d’arriver au Cameroun et qui a 50 millions de F dans le coffre arrière, je me suis retrouvée menacée avec un couteau. J’avais 6000 F en poche et ils m’ont demandé de leur donner 5000 F et de descendre rapidement. Ce que j’ai fait en remerciant le Seigneur », explique Armelle T. Au cours de la même journée, c’est Michèle O., en stage dans une entreprise de la place qui tombe aussi dans le piège des malfrats. « J’ai emprunté un taxi au lieu-dit « Mokolo en bas ». Je partageais le siège avant avec un homme, la cinquantaine avoisinante. Mon sac à main était sur les cuisses. A peine assise, le chauffeur me demande d’envoyer ma main derrière mon voisin et de baisser la vitre par la suite. Quelques minutes plus tard, il me prie de descendre parce qu’il n’avait pas bien suivi ma destination. C’est au bureau que je me rends compte que mon téléphone et mon chargeur ont disparu », raconte-t-elle.
Depuis quelque temps en effet, il n’est plus rare d’apprendre qu’il y a eu un cas d’agression dans la ville de Yaoundé. Aux arrêts taxis, à l’intérieur des véhicules de transport en commun, dans les marchés ou les domiciles, des Yaoundéens sont dépouillés. Ceux qui refusent de se plier aux menaces des malfrats s’exposent à des coups de poignard. Les faits ne sont plus seulement enregistrés dans les ...

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