Opérations de sécurité et maintien de la paix : de nouveaux experts sur le terrain

Du 100% à l’Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces). 31 auditeurs du 10e Brevet d’études supérieures de sécurité (10e Bess) et 32 stagiaires du 13e Diplôme d’état-major des forces de sécurité (Demfs) viennent de boucler respectivement 42 et 20 semaines de formation. La cérémonie de remise des parchemins et insignes à ces lauréats a eu lieu hier au Palais des Congrès de Yaoundé. Elle était présidée par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, président du Conseil d’administration de l’Eiforces. Ces experts viennent de sept pays, en plus du Cameroun. Il s’agit du Burkina-Faso, du Congo, de la République centrafricaine, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali et du Togo. Grande nouveauté dans les rangs : l’Eiforces accueille désormais des douaniers, en plus des gendarmes, policiers et gardes nationaux. Une ouverture qui permet à cette école de référence d’inclure dans ses effectifs toutes les forces qui participent à la sécurité dans les Etats-membres. 
Le ministre Joseph Beti Assomo a assuré que cette tendance se poursuivrait. Le gouvernement est en effet disposé à poursuivre cette œuvre importante de formation assignée à l’Eiforces par le chef de l’Etat. Cette formation qui bénéficie de l’expertise d’éminents universitaires camerounais est une réponse à l’urgence d’une action concertée dans un contexte où le continent africain est visé sans cesse par diverses menaces internes et extérieures. Il a cité les conflits armés internes, la circulation non contrôlée des armes de petit calibre, le terrorisme, la prolifération des groupes mafieux, les revendications irrédentistes, etc. Des défis qui nécessitent un personnel bien outillé et capable de s’adapter. Tout en félicitant les la...