Promotion de l’artisanat : le pari du numérique

Embrasser la modernité pour s’ouvrir au monde et vendre son authenticité. Voilà le défi de l’heure pour les artisans. Un challenge mis en perspective à l’occasion de la 8e édition du Salon international de l’artisanat du Cameroun (Siarc), organisé au Musée national de Yaoundé sous le thème : « Le numérique comme facteur de développement durable du secteur de l’artisanat et d’inclusion globale des artisans ». Le Premier ministre, chef du gouvernement, a présidé, hier 23 juillet, au nom du chef de l’Etat, la cérémonie d’ouverture solennelle de cet évènement qui rassemble plus de 510 artisans, et environ 10 000 participants. Joseph Dion Ngute s’est réjoui de cet intérêt grandissant et a salué la pertinence du thème retenu par les organisateurs cette année. De son point de vue, le numérique offre une fenêtre d’opportunités pour le secteur. Les artisans peuvent en effet s’en servir pour mieux faire connaître leur travail, mieux le vendre et, ce faisant, se professionnaliser davantage. Secteur important de l’économie nationale, il apporterait alors une contribution supplémentaire en termes de création d’emplois et de richesses. 
En dehors des expositions-ventes de ce savoir-faire qui valorise les cultures africaines, les conférences prévues durant ce rendez-vous qui court jusqu’au 31 juillet prochain permettront aux artisans présents d’enrichir leurs connaissances. Joseph Dion Ngute a, du reste, invité les acteurs à sortir de l’informel. Pour lui, le faire serait également un élément important pour migrer vers la professionnalisation souhaitée. Dans sa démarche, le Cameroun peut s’inspirer de la Tunisie. Invitée d’honneur de la 8e édition du Siarc, elle dispose d’une longue expérience en matière de valorisation de l’artisanat, tant au plan national qu’international. Le Premier ministre, chef du gouvernement, a salué la participation de ce p...