Participation étrangère : melting-pot de savoir-faire

Plusieurs drapeaux colorés flottent dans les airs des jardins du Musée national de Yaoundé, non loin du bâtiment principal. Une trentaine de nations devraient y être représentées. Sur les lieux, des artisans venus de Tunisie, du Kenya, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Sénégal ont déjà pris leurs quartiers. Les stands tunisiens ouvrent l’allée avec des spécialités-pays, notamment la cosmétique naturelle, des objets de décoration tissés en fibres végétales, des tenues traditionnelles et du cuir. A l’entrée, Attia Fakhri qui représente les laboratoires Dermafig présente sa cargaison de produits cosmétiques : « nous faisons de la cosmétique naturelle et exposons des huiles végétales, des savons, des parfums et shampoings. Nos produits sont certifiés bio et sont régulièrement exportés vers la France, les Etats-Unis, la Russie. Pour ce Siarc, nous faisons des réductions de 30%, étant donné que nous sommes subventionnés et que notre transport est gratuit. Ainsi, les produits que nous vendons ici coûtent moins cher que lorsque nous sommes en Tunisie ». Et à l’artisan d’ajouter que la participation à cette 8e édition est une occasion de nouer des contacts avec ses pairs camerounais et de faire un échange de cultures. 
En matière de recherche de partenariats, le Burkina Faso a décidé de mettre les petits plats dans les grands. Les 15 artisans burkinabé présents au Siarc y sont encadrés par des responsables de l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina (Ape), de l’Agence de promotion des investissements, de la direction générale de l’artisanat et du Salon International de l’artisanat de Ouagadougou (Siao). D’après Alice Lompo, chef de service marketing à l’Ape, « nous sommes venus avec des produits de nos vaillants artisans qui valorisent la ...