Projet agricole dans la plaine centrale : 351 milliards de F seront investis

C’est un ambitieux projet agricole qui prend racine dans la région de l’Adamaoua, château d’eau du Cameroun. Le projet d’aménagement des terres agricoles dans la plaine centrale le long du corridor Batchenga-Ntui-Yoko-Tibati-Ngaoundéré a fait des émules le 23 juillet dernier à Meiganga, lors de sa présentation aux populations de l’Adamaoua. C’est pour cette raison qu’une mission conduite par Gabriel Mbairobé, ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), accompagné de Jules Doret Ndongo, ministre des Forêts et de la Faune, du représentant du ministre des Domaines du Cadastre et des Affaires foncières et des autres administrations et partenaires techniques impliqués a eu lieu mardi dernier à Meiganga. Il s’est agi non seulement d’expliquer son importance, mais aussi de recueillir les doléances des populations locales et les rassurer de l’engagement de l’État à faire de ce projet un véritable vecteur de développement. Pour le réaliser, plus de 351 milliards de F seront investis sur cinq ans avec le soutien de la Banque africaine de développement (BAD) et d’autres partenaires. 
Pour ce qui est de la région de l’Adamaoua, le département du Djerem devra fournir une superficie de 205 500 hectares dans les communes de Ngaoundal et de Tibati ; dans le département de la Vina, une superficie de 80 000 hectares dans la commune de Martap. Plus de 400 000 hectares de terre sont identifiés le long du corridor en vue d’améliorer la compétitivité des filières agricoles avec une place de choix accordée au secteur rural comme moteur de l’économie camerounaise. De manière concrète, explique Gabriel Mbairobé, « ce projet nous permettra d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations ; c’est pour cela que...