Niger-Benin : vers des relations moins tendues
- Par Jeanine FANKAM
- 26 juil. 2024 12:34
- 0 Likes
Une mission nigérienne, initiée par les ex-chefs d’Etat béninois Nicéphore Soglo et Boni Yayi. a séjourné mercredi et jeudi derniers à Cotonou,.
Une délégation nigérienne de haut niveau conduite par le général Mohamed Toumba, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, a séjourné à Cotonou, capitale du Bénin mercredi et jeudi derniers. Elle s’est déplacée sur instruction du général Abdourahamane Tchiani, président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) au pouvoir au Niger, et sur l’initiative des anciens présidents béninois Nicéphore Soglo et Boni Yayi, avec avis favorable du chef d’Etat béninois, Patrice Talon. On se rappelle qu’en fin juin, les deux ex-présidents avaient rencontré le général Tiani à Niamey. Le communiqué officiel relatif à cette mission précise qu’elle a pour but d’amener la discussion autour des sujets d’intérêt commun entre les deux pays. Mais on sait surtout que les relations entre le Niger et le Bénin se sont détériorées en raison des sanctions de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) au lendemain du coup d'Etat militaire au Niger. Lesdites sanctions ont été strictement appliquées par le Bénin voisin, dont le port reste le seul débouché maritime du Niger. Une chose est sûre, la décrispation et la normalisation des relations entre les deux pays est au centre des échanges.
La mission nigérienne à Cotonou pourrait marquer un tournant décisif vers une éventuelle résolution de la crise. Les observateurs y perçoivent une tentative sérieuse de désescalade des tensions qui ont eu des répercussions socio-économiques sur les populations des deux rives du fleuve Niger. Le chef de l’État béninois, lors de l’audience accordée à la délégation, avait à ses côtés les deux initiateurs de la rencontre : ses prédécesseurs Nicéphore Soglo et Boni Yayi, son ministre des Affaires étrangères et celui du Plan. Du côté du Niger, outre le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, les délégués comprenaient également le directeur de cabinet du président du CNSP, Soumana Boubacar, des hauts fonctionnaires de l’armée, de la police nationale et de la direction générale de la documentation et de la sécurité extérieure.
La partie nig&...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires