Négociations pour le cessez-le-feu au Soudan : Abdel Fattah pose des conditions

Après avoir échappé à un attentat mercredi dernier, le chef des Forces armées soudanaises renonce à tout pourparlers, sauf si son gouvernement et sa légitimité sont reconnus.

Le général Abdel Fattah al-Burhan ne négociera plus avec les Forces de soutien rapide (RSF). Le chef de l’armée soudanaise a pris cette décision après avoir survécu mercredi à une attaque de drone dans l’Est du pays. Les RSF qui se battent contre lui et l’armée ont été accusées d’avoir lancé deux frappes de drones visant le général, chef des Forces armées soudanaises (SAF) et président du Conseil souverain du Soudan. L’attentat est survenu alors qu’il présidait une remise de diplômes à certaines recrues militaires dans la ville de Gibeit, située à 100 km de Port-Soudan. Au sortir de cette épreuve, Abdel Fattah al-Burhan a déclaré que toute initiative de paix doit reconnaître son gouvernement et lui-même comme dirigeant légitime du Soudan. 
Tout en rejetant les négociations avec RSF, al-Burhan a exprimé sa volonté d'engager des accords avec les mouvements politiques et d'autres groupes armés. Plusieurs efforts de médiation n’ont jusqu’à présent pas permis d’aboutir à un cessez-le-feu durable. Les Etats-Unis avaient annoncé le 23 juillet dernier de nouveaux pourparlers de paix pour tenter de mettre fin à la guerre qui ravage le Soudan. Les négociations étaient prévues à partir du 14 août courant en Suiss...

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